Avec la mise en place de l’observatoire épidémiologique dans les eaux usées (le réseau Obépine) certaines collectivités bénéficient de recherches régulières de la présence du SARS-CoV-2 en entrée de leur station d’épuration. D’autres n’ont pas cette chance. Mais elles peuvent aujourd’hui bénéficier de la solution Vir’Alert lancée par le groupe Saur afin d’être réactive et protéger la population locale. Une solution qui leur offre la même garantie sur le suivi de la dynamique de circulation du coronavirus responsable de la pandémie de Covid-19 dans leur réseau d’assainissement.
Dès le début de la pandémie de Covid-19, des laboratoires et des opérateurs en charge de l’assainissement se sont réunis pour créer un observatoire épidémiologique dans les eaux usées, le réseau Obépine. L’État lui a attribué un budget de 3,5 millions d’euros, limitant mécaniquement à 150 le nombre de collectivités qui, par l’intermédiaire de leurs stations d’épuration, pourraient intégrer le programme et bénéficier ainsi de recherches régulières de la présence du SARS-CoV-2 dans leurs eaux usées. Celles-ci ont été sélectionnées en fonction de leur disposition géographique et de leur environnement.
Pour satisfaire toutes les autres collectivités qui souhaiteraient mettre en place un suivi de la circulation du coronavirus sur leur territoire, les experts de Saur ont imaginé une solution baptisée Vir’Alert. Celle-ci intègre le même type de prélèvements moyens journaliers contextualisés en entrée de station d’épuration que ceux réalisés pour la cinquantaine de stations d’épuration exploitées par le groupe dans le cadre du réseau Obépine.
Cibler l'origine des traces de coronavirus dans les eaux usées
Les collectivités qui optent pour la solution Vir’Alert peuvent aussi profiter d’une manière plus complète encore, de l’expertise de Saur, en tant qu’exploitant du réseau. Lorsque les chiffres commencent à monter, il peut en effet s’avérer intéressant de sonder plus avant le réseau d’assainissement. Pour identifier la branche la plus contributrice aux apports en coronavirus dans les eaux usées de la collectivité. Des prélèvements - préférentiellement moyens journaliers plutôt que ponctuels - au niveau des branches reliant au réseau les établissements à risque : les écoles, l’hôpital ou l’ehpad permettront de mieux cibler les éventuelles mesures à prendre en lien avec les autorités sanitaires.
La solution Vir’Alert intègre enfin un module destiné à rassurer la collectivité et ses administrés en organisant un suivi des eaux usées traitées (toujours à partir d’échantillons moyens journaliers), des boues, voire des eaux influencées par les rejets des stations d'épuration comme les eaux réutilisées (REUT), les eaux conchylicoles et de baignades présentes dans le milieu naturel en prélèvement ponctuel, cette fois). Une façon de s’assurer de l’absence de SARS-CoV-2 dans toutes ces eaux potentiellement contaminées par des eaux usées, qui circulent sur le territoire de la collectivité.
Participer à l'effort national
La solution Vir’Alert offre aux collectivités la possibilité de prendre part à l’effort national de connaissance et de suivi de la pandémie de Covid-19. Et ce, dès le stade initial ! En effet, tous les résultats des analyses menées en entrée de station d’épuration viennent compléter les données collectées par le réseau. Ces analyses ont bien entendu été réalisées selon le protocole Obépine.
In fine, cela améliore la pertinence des statistiques établies au niveau national ainsi que la lecture de l’ensemble des résultats rendus.
Par ailleurs, les chercheurs travaillent aujourd’hui sur une méthode permettant de discriminer les différents variants du SARS-CoV-2. Mais ces travaux n’ont pas été budgétisés au lancement du réseau. Car à cette date, la question n’était pas d’actualité.
Cependant, les collectivités financent les recherches sur les variants par le surcoûts d’analyse. Elles en bénéficieront lorsque les analyses seront au point.
Pour aller plus loin :