Performance environnementale

Limiter les rejets de micropolluants, un enjeu majeur pour les industries chimiques et pharmaceutiques

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Fabriquer un médicament, c’est manipuler des molécules actives. Avec le risque d’en voir une partie, certes faible, rejetée dans le milieu naturel avec tous les autres sous produits générés par la synthèse. Tout l’enjeu lié à ces micropolluants pharmaceutiques et chimiques, c’est de parvenir à limiter leur présence dans l’environnement en anticipant par l’innovation technologique.

Accéder à la rediffusion du webinaire sur les micropolluants pharmaceutiques et  chimiques

En 2017, les Français ont consommé plus de 32 milliards d’euros de médicaments, soit quelque 490 euros par personne. Un marché tout simplement multiplié par trois depuis 1990. Le résultat d’un manque de sensibilisation, peut-être. Mais aussi certainement d’une population vieillissante, globalement plus consommatrice de soins. Avec pour conséquence, des rejets grandissants de micropolluants dans le milieu naturel.

Du côté des industriels du secteur, la question est d’autant plus sensible que par définition, la production de molécules actives constitue le cœur de leur métier. Même s’ils ont l’obligation de limiter les impacts de leurs activités sur la faune et sur la flore, le risque de pollution existe. Ainsi, pour les industriels, le principal enjeu lié aux micropolluants pharmaceutiques et chimiques est de parvenir à diminuer les quantités de ces substances rejetées dans l’environnement par le biais des effluents des stations d’épuration. 

 

Le traitement au cœur des enjeux liés aux micropolluants pharmaceutiques et chimiques

 

Aujourd’hui, des conventions de déversement engagent les industriels à respecter un certain nombre de seuils pour les effluents qu’ils rejettent. Des seuils compatibles avec les capacités des stations d’épuration du réseau public destinées à les recevoir. Mais celles-ci sont calibrées sur les eaux domestiques. Elles ne sont, a priori, pas qualifiées pour faire face aux enjeux liés aux micropolluants pharmaceutiques et chimiques. Et en fonction de la toxicité ou de la concentration reçue, cela peut aller jusqu’à poser des problèmes techniques de traitement des eaux par la station d’épuration.

Pour les industriels, le risque de se voir coller l’étiquette d’entreprise polluante est réel. D’autant que les associations de protection de l’environnement sont de plus en plus présentes sur le terrain. Très au fait des connaissances scientifiques, elles traquent la moindre trace de pollution et demandent ensuite des comptes. 

La responsabilité civile, mais aussi parfois pénale de l’industriel peut être engagée. La police de l’eau peut dresser des constats et des procès-verbaux. Des procédures peuvent être engagées auprès du procureur de la République. Les enjeux liés aux micropolluants pharmaceutiques et chimiques sont donc aussi d’ordre juridique.

 

Réutiliser l’eau, c’est pour bientôt

 

Mais, à l’inverse, la question des micropolluants peut aussi être abordée du point de vue de l’opportunité qu’elle offre aux industriels d’afficher une image d’entreprise respectueuse de l’environnement dans lequel elle évolue. En anticipant les normes sur les micropolluants, en trouvant des solutions technologiques innovantes de prétraitement de leurs rejets ou encore en travaillant avec la collectivité qui gère la station d’épuration qui les reçoit et avec les associations de protection de l’environnement.

La problématique des micropolluants se retrouvant sur tout le cycle industriel de l’eau, la capacité de réutiliser de l’eau sortie de sa station d’épuration pour la réinjecter en début de process constitue un autre avantage pour un industriel du secteur à traiter efficacement ses effluents. Dans un contexte où les économies d’eau deviennent indispensables et où les principes de l’économie circulaire s’imposent de plus en plus, la législation devrait prochainement évoluer pour ouvrir cette opportunité. 

Une fois les seuils et les exigences minimales fixées, les industriels pourront se tourner vers les experts de Saur Industrie, par exemple, pour mettre en œuvre des solutions innovantes qui respecteront l’ensemble de ces prescriptions. Et permettront encore de limiter les rejets de micropolluants pharmaceutiques et chimiques dans le milieu naturel.

 

Pour plus d'informations sur les micropolluants, consultez la rediffusion de notre webinaire sur les micropolluants chimiques et pharmaceutiques.

Webinaire - les enjeux des micropolluants pour les industries chimiques et pharmaceutiques

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