Optimisation de la STEP

Comment SAUR accompagne les collectivités pour la mise en œuvre de solutions de traitement des micropolluants ?

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La présence dans les eaux usées de micropolluants posera sans doute de plus en plus de difficultés à l’avenir. Impactant aussi bien l’environnement que la santé humaine. Pour faire face à cet enjeu, les experts du groupe Saur accompagnent les collectivités qui souhaitent se montrer pionnières en la matière, dans un pays dans lequel il n’existe pour l’heure aucune réglementation en la matière.

 

Dans les années 1970, on découvrait avec stupeur la pollution de l’eau par des micropolluants potentiellement nocifs pour les écosystèmes et pour la santé humaine (1). Depuis, un important travail analytique d’identification a été fait. Pas moins de 110 000 molécules différentes sont désormais recensées dans la réglementation européenne. Au-delà de la simple possibilité d’identification de ces micropolluants, des procédés peuvent être mis en œuvre par les collectivités au niveau des stations d’épuration afin de préserver la ressource en eau.


La solution CarboPlus développée par le groupe Saur repose sur l’adsorption des micropolluants sur un lit fluidisé de charbon actif micrograins à renouvellement continu. Elle présente plusieurs avantages sur d’autres procédés présents sur le marché.


Le traitement des micropolluants, une démarche qui va de l'analyse à l'élimination

 

Mais en amont de sa mise en œuvre, les experts du groupe Saur peuvent également être présents aux côtés des collectivités pour mener à bien un travail sur l’identification des flux de pollution et des perturbations qui en découlent. Avec pour objectif, bien sûr, d’améliorer l’efficacité des procédés de traitement des eaux usées qui pourront être adoptés par la suite.Le traitement des micropolluants, une démarche qui va de l’analyse à l’élimination

Un travail analytique peut aider à identifier les molécules les plus problématiques sur un bassin versant donné. Comprenez, les molécules les plus concentrées d’une part et/ou les molécules les plus perturbatrices d’autre part. Le taux d’abattement de ces molécules cibles se posera alors pour les collectivités comme critère éventuel de traitement des eaux usées si la réduction à la source ne peut être mise en œuvre.


C’est par exemple le cas lorsque les experts du groupe Saur interviennent auprès des industriels présents sur le territoire. Pour les aider à adopter des comportements de réduction à la source et pour définir avec eux et avec les collectivités, des conventions spéciales de déversement qui ne mettront pas en péril le fonctionnement de la station d’épuration. Les industriels s’engagent alors sur des niveaux de rejet même s’ils ne sont pas nécessairement liés à l’identification précise d’un micropolluant. Car les experts s’accordent à dire qu’un abattement de la charge polluante globale suffit.

 

Aller au-delà de la réglementation

 

Alors que la France n’a toujours pas mis en place de réglementation encadrant le traitement des micropolluants en eaux usées, les collectivités sont tout de même parfois en demande d’engagements en la matière. Lorsqu’elles sont aux prises de milieux fragiles, notamment. Le groupe Saur s’engage alors généralement sur la base d’analyses faites sur les flux à traiter ou sur un choix de molécules que les experts jugent pertinent.


Mais, même lorsque la collectivité n’est pas demandeuse, les experts du groupe Saur proposent aujourd’hui des engagements en matière de traitement des micropolluants. Basé dans ce cas sur une solide expérience dans le domaine et visant notamment les résidus médicamenteux les plus fréquemment rencontrés dans les eaux usées (ibuprofène, carbamazépine, etc.).

 

 

(1) Source : https://www.google.com/url?q=https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02417955/file/Pharmacie_2020_Jousseaume.pdf&sa=D&source=editors&ust=1615304426544000&usg=AOvVaw1733vvV8krUeRT1jnns_q8

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