L’eau est l’un des éléments essentiels à la vie. Mais les activités humaines, lorsqu’elles ne sont pas maîtrisées, participent à la pollution de l’eau. C’est pourquoi non seulement la disponibilité, mais aussi la qualité de la ressource constituent des enjeux majeurs pour nos sociétés. Heureusement, des solutions existent aujourd’hui pour éliminer les micropolluants des eaux usées traitées avant leur rejet dans l’environnement. Tour d’horizon.
Utilisation de pesticides, consommation de médicaments, rejets industriels, bricolage : nos modes de vie ne sont pas sans conséquence sur la qualité de l’eau. Ils sont à l’origine de la dissémination dans le milieu naturel, de substances organiques (solvants, substances médicamenteuses, perturbateurs endocriniens, pesticides, hydrocarbures, etc.) ou minérales (métaux lourds, métalloïdes ou même éléments radioactifs) qui dégradent l’environnement et nuisent à notre santé. La réglementation européenne en recense aujourd’hui plus de 100 000.
Ces micropolluants sont détectés dans les eaux usées à des concentrations très faibles, de l’ordre du microgramme ou même du nanogramme par litre. Pour comparaison, les concentrations des sels minéraux que l’on trouve dans l’eau potable apparaissent de mille à un million de fois supérieures. Mais les chercheurs craignent notamment des effets sanitaires à plus ou moins long terme.
En France, des normes de rejet ont été fixées concernant les micropolluants de type métaux lourds, par exemple. Ils sont éliminés en station d’épuration, au cours de l’étape très classique de traitement biologique de la pollution de l’eau. Et on les retrouve dans les boues.
La réglementation, en revanche, ne fait pas cas des micropolluants organiques, et plus spécifiquement des résidus médicamenteux et notamment des perturbateurs endocriniens. Les autorités misent, de ce côté, sur une politique de diminution à la source. Une politique louable, mais dont l’efficacité peut être discutée. Les centres hospitaliers peuvent ainsi mettre en place des procédés de traitement propres. Les rejets dus à la consommation de médicaments dans la population s’avèrent, quant à eux, beaucoup plus difficiles à maîtriser.
Par ailleurs, si les micro-organismes utilisés dans les stations d’épuration sont redoutablement efficaces pour dégrader certains types de pollutions, ils le sont beaucoup moins lorsqu’il s’agit de micropolluants organiques. Il existe toutefois, pour tous ceux qui, dès aujourd’hui, souhaitent construire un avenir plus durable, des solutions qui peuvent être mises en œuvre afin de préserver la ressource en eau. Parmi ces traitements dits tertiaires :
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