Collectivités : quels sont les enjeux de la facture énergétique et comment trouver une solution ?
La loi pour la Transition Énergétique pousse les collectivités optimiser leur efficacité. La solution Riventa est un de ces points d'amélioration.
L’eau est un bien précieux et essentiel. La gestion de cette ressource se doit aujourd’hui d’être optimisée. De manière à limiter notre empreinte écologique, mais aussi à réduire les coûts rattachés à la production et au traitement de cette eau indispensable à la vie. La technologie a des solutions à offrir.
Selon l’Unesco, un quart de la population mondiale environ, est confronté à des pénuries d’eau de type économique. En cause, le manque d’infrastructures nécessaires à l’extraction de cette eau des fleuves ou des nappes phréatiques et à sa distribution. Et même dans nos pays, le traitement de l’eau coûte cher. En énergie notamment. Puisque l’énergie nécessaire à une usine de production d’eau potable représente souvent jusqu’à la moitié de son coût de fonctionnement !
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La plus grande part de cette énergie est consommée pour le pompage de l’eau : jusqu’à 70 %. Ainsi, améliorer le rendement des équipements de pompage peut permettre de réduire significativement les coûts du traitement de l’eau. Or trop souvent, les opérateurs adoptent en la matière ce que certains appellent une stratégie « de l’espoir ». Ils espèrent que leurs pompes fonctionnent efficacement, sans réellement en être sûrs. Les opérations de maintenance sont programmées en fonction de l’âge des pompes ou d’un nombre d’heures de fonctionnement. Imaginez-vous conduire une voiture avec pour seules informations celles que vous pouvez lire du paysage qui défile sous vos yeux. Alors que votre compteur de vitesse, votre GPS ou plus largement, votre tableau de bord peuvent vous en fournir bien plus.
Des coûts de pompage de l’eau revus à la baisse
De la même manière, il existe de nouvelles technologies qui aident à mesurer avec précision, fiabilité et sur la durée, l’efficacité réelle des équipements de pompage.
Finies les mesures au débitmètre, difficiles à mettre en œuvre et à analyser. Il est désormais possible de réaliser des mesures thermodynamiques qui permettent d’accéder à des informations indispensables à la collectivité qui souhaite réduire les coûts de traitement de son eau. Elles permettent tout d'abord d'optimiser l'utilisation des pompes en identifiant les combinaisons les plus performantes pour chaque plage d'utilisation. Les économies engendrées peuvent atteindre jusqu'à 20% pour les installations les moins bien réglées, et ce, avec un investissement de reprogrammation automate minimal.
Le deuxième levier quantifie les gains de performance apportés par une opération de remise en état, voir de remplacement ou redimensionnement des groupes de pompe. Les propositions sont hiérarchisées sur des critères objectifs de retour sur investissement et fiabilité de l'installation globale. Ce plan constitue ainsi un outil d'aide à la décision précieux pour l'établissement des plans de maintenance et d'investissement.
Une empreinte carbone maîtrisée
L'optimisation des plans de maintenance et d'investissements, la prolongation de la durée de vie des pompes par leur utilisation à leur optimum de performance contribue à réduire l'empreinte carbone liée à leur production et approvisionnement.
Lorsque le principe est appliqué à un réseau de distribution de l’eau, à l’échelle d’un quartier ou même, d’une ville intelligente, le tout devient beaucoup plus durable. Des sources aux stations de pompage en passant par les infrastructures de distribution ou les sites de stockage, toutes les données disponibles viennent nourrir un algorithme capable de délivrer de l’eau efficacement, à un coût réduit et en émettant le moins possible de CO2.
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