La raréfaction de la ressource en eau encourage aujourd’hui les industriels à envisager la mise en œuvre d’une démarche de réutilisation de leurs eaux usées traitées, une démarche dite de reuse. Mais ce type de démarche reste complexe. Pour éviter les écueils, ils peuvent compter sur l’expertise de Saur Industrie et sur un accompagnement tout au long du projet.
Dans l’industrie, la reuse — ou réutilisation des eaux usées traitées — permet de réduire de 10 à plus de 30 % les consommations d’eau d’un site. Des quantités non négligeables pour les industriels qui souhaitent limiter leur empreinte sur l’environnement ou acquérir un avantage concurrentiel pour les années à venir. Dans un contexte de stress hydrique de plus en plus prégnant dans lequel des restrictions d’eau imposées par les autorités ne sont plus exceptionnelles. Et ce même si, en France, les prix de l’eau restent pour l’heure encore bas et qu’en conséquence, les retours sur investissement se font plutôt sur le moyen, voire le long terme.
Pour être pleinement efficace, la démarche doit être accompagnée très en amont par des efforts de vulgarisation réglementaire et technologique. Par exemple, comme ceux que font les experts de Saur Industrie en partenariat avec quelques associations qui travaillent dans le domaine des économies d’eau en relation avec les industriels. Du côté de la Bretagne où les industries du secteur de l’agroalimentaire sont très demandeuses, notamment, avec l’Association bretonne des entreprises agroalimentaires (ABEA), ECO d’O — un programme d’action pour économiser l’eau dans les entreprises — et Bretagne éco-entreprises (B2E). Une fois enclenchée, la démarche reuse se construit ainsi sur des bases solides qui permettent d’identifier et de prioriser les solutions, de la réduction des consommations à la réutilisation des eaux usées traitées en passant par le recyclage.
De l'état des lieux à la mise en oeuvre, un accompagnement expert
Pour s’inscrire dans le cadre d’une offre globale sur toute la chaîne de valeur de l’eau dans l’usine, la première étape est celle de la cartographie, de l’état des lieux de l’existant à partir d’échanges avec l’industriel qui permettent de préciser les usages de l’eau dans l’usine. Ces échanges ouvrent aussi la porte à des opportunités de réduction des consommations d’eau en amont du cycle (le premier « r » d’une stratégie qui en compte trois) grâce à des équipements spécifiques que les experts Saur peuvent proposer. Ils renvoient également vers des possibilités de recyclage de l’eau (pour le deuxième « r ») qui seront mises en œuvre au niveau des ateliers. Une sorte de réutilisation de l’eau, en boucle courte, avec ou sans traitement, au cœur même des procédés industriels. Le tout avant d’envisager enfin (et c’est le troisième et dernier « r » de la stratégie) des technologies de reuse, de véritable réutilisation des eaux usées en boucle longue, après passage par une station d’épuration.
Il existe aujourd’hui un large panel de technologies (électrodialyse inverse, ultrafiltration, nanofiltration directe, osmose inverse, etc.) qui peuvent être mobilisées en fonction de l’usage et de la quantité et de la qualité de l’eau souhaitée par l’industriel.
Pour faire le choix le plus adapté, rien de tel que l’expérience de professionnels comme ceux de Saur Industrie qui opèrent déjà plusieurs installations à l’échelle industrielle. Rien de tel, non plus que la mise en œuvre d’essais pilote. Ceux-ci aident à définir une enveloppe d’investissement et d’exploitation. Ils permettent aussi d’identifier les particularités d’une usine qui peuvent impacter le process. La température de l’eau, par exemple. Ou encore la présence de chlorures ou d’autres éléments. Et la variabilité des effluents au cours de l’année.
Un accompagnement administratif
En parallèle, l’expertise Saur Industrie s’exerce aussi d’un point de vue réglementaire. Elle permet à l’industriel de disposer de tous les éléments utiles à solliciter les aides et les subventions de l’Etat qui peuvent représenter jusqu’à 50 % du budget du projet.
Car la mise en place d’une démarche reuse relève, pour le profane, du parcours du combattant. Même si certains pays se montrent plus ouverts, la fiabilité des technologies choisies doit toujours être démontrée au préalable. Il n’est pas simplement question d’investir dans un équipement. L’industriel doit obtenir un permis d’exploitation et de réutilisation des eaux usées traitées pour sa production. Et en passer nécessairement, en France, par une analyse Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP) pour l’industrie agroalimentaire par exemple pour laquelle il pourra bénéficier de toute l’expérience des professionnels de Saur Industrie.
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