Parce que l’eau potable doit répondre à des exigences réglementaires strictes, les ouvrages d’eau sont considérés comme des installations critiques.
Bien souvent, ces installations sont pourtant mal sécurisées. Or, en cas d’intrusion ou de tentative de malveillance, les risques sont nombreux, aussi bien pour les abonnés, que la collectivité ou le gestionnaire !
Voici ces principaux risques et leurs conséquences.
Qui est susceptible de visiter mes sites ? |
Pour quels motifs ? |
Amateurs d’exploration urbaine (urbexeurs) et curieux
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● Exploration de lieux abandonnés ou interdits ● Personnes à la recherche de sensations fortes ● Par simple curiosité ou par erreur ! |
Délinquants |
● Vol d’équipements ● Vol de métaux |
Casseurs |
● Actes de vandalisme volontaires |
Militants |
● Opérations coup de poing ● Occupation de sites ● Opérations médiatiques |
Crime organisé et organisations terroristes |
● Actes malveillants pour nuire à la santé des populations |
Les sites d’eau étant souvent isolés et mal protégés, le risque d’intrusion est très élevé.
SAUR estime ainsi que la majorité des sites d’eau sont visités ou subissent des tentatives d’intrusion.
Malheureusement, 90% de ces intrusions ne sont pas détectées, à cause de l’absence de caméras ou d’autres moyens de détection. Cela pose d’évidents problèmes de sécurité !
Les ouvrages d’eau sont des sites industriels. Ils sont donc dangereux par nature :
En cas d’intrusion, l’accident grave n’est donc jamais à exclure !
Au-delà de l’aspect humain, cela soulève aussi des questions sur la responsabilité des collectivités en cas d’accident !
Un ouvrage d’eau mal sécurisé est susceptible d’attirer des voleurs à la recherche :
Dans le contexte actuel de crise, les vols sont malheureusement en augmentation !
Le manque de sécurisation peut avoir un coût conséquent ! Exemple de scénario : Un individu malveillant démarre un incendie volontaire dans la salle de l’automate. Type d’ouvrage : usine d’eau potable d’une collectivité de taille moyenne (25 000 abonnés). Usine capable de fournir 10 000 m3 d’eau potable par jour.
Coût estimé pour la gestion de l’incident : entre 50 k€ et 100 k€
Il faut compter : ● Le coût des procédures enclenchées pour la gestion de l’incident (vidange du réservoir, désinfection, déclaration à l’ARS, distribution d’eau en bouteille, etc.) ; ● Le remplacement des équipements volés ou endommagés ; ● La réparation des éléments d’infrastructure.
Solution de prévention : sécuriser l’accès à l’automate avec une porte anti-effraction CR3 munie d’une serrure électronique Coût de la solution : environ 6000 € fourniture et pose comprise, soit moins de 10 % du coût de gestion de l’incident ! |
À l’instar des vols, les dégradations de la part de casseurs ou de délinquants engendrent des coûts de réparation et de remplacement des équipements et peuvent aussi perturber la fourniture d’eau potable.
Toute dégradation des automates engendre des interruptions de service de plusieurs semaines ! La qualité de l’eau en sortie dépend directement des automates qui gèrent le traitement de l’eau. Afin de garantir une eau conforme à la réglementation, pour la santé des populations, toute dégradation des automates déclenche systématiquement des procédures complexes (tests d’eau, vidange, etc.) L’interruption peut durer jusqu’à 1 mois : de quoi perturber fortement la collectivité, surtout si cette coupure survient en pleine saison estivale, sur un site balnéaire très fréquenté ! |
Les dégradations, intrusions et autres actes malveillants sont susceptibles de déclencher des procédures ayant pour but de protéger la population et de garantir une eau conforme à la réglementation.
Bien qu’elles soient coûteuses et provoquent des interruptions de service, leur mise en place est nécessaire.
Des procédures draconiennes pour protéger les populations Lorsqu’une intrusion est détectée et qu’un contact avec l’eau potable est avéré ou juste suspecté, cela enclenche la mise en place de procédures strictes. Ces procédures prévoient plusieurs types d’actions : ● vidange du réservoir ● désinfection et purge du réseau ● distribution d’eau en bouteille ● déclaration à l’agence régionale de santé ● réparation des dommages éventuels ● etc. |
Pour éviter le déclenchement de telles procédures, il est primordial de sécuriser au maximum l’accès à l’eau !
C’est le pire scénario : un acte malveillant commis dans le but d’empoisonner la population ou de polluer l’environnement.
Conséquences possibles
La pollution : un risque à ne pas négliger ! Si elles ne sont pas traitées, les boues produites par les stations d’épuration et les usines d’eau potable sont susceptibles d’engendrer une pollution massive des cours d’eau. En cas de rejet intentionnel, des conséquences pour la faune, la flore, mais aussi pour les pêcheurs et les baigneurs sont ainsi à craindre ! |
Selon le lieu d’implantation et la nature des sites, les risques cités plus haut sont plus ou moins élevés.
Pour vous permettre d’identifier le niveau réel de la menace, SAUR vous conseille au préalable de faire réaliser un audit de sûreté.
À l’issue de cet audit, des moyens d’action priorisés vous seront proposés dans le but de réduire les risques d’actes malveillants :
Vous désirez en savoir plus concernant la sécurisation de vos ouvrages d’eau potable ?
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