Que ce soit d’un point de vue environnemental, sanitaire, réglementaire ou économique, la mise en place d’opérations de pilotage du cycle de l’eau semble aujourd’hui incontournable dans l’industrie. Pour vous guider dans cette démarche, une série d’indicateurs de performance. Mais aussi l’expertise en la matière de Nijhuis Saur Industries France.
Dans les décennies à venir, les experts s’attendent à ce que la disponibilité et la qualité de l’eau puissent devenir un facteur limitant du développement économique. Dans l’industrie, la gestion et le pilotage du cycle de l’eau occupent d’ores et déjà une place de choix dans la stratégie d’entreprise. De plus en plus d’outils sont mis à la disposition des responsables d’usine pour assurer le suivi quantitatif et qualitatif de leur production. Ils peuvent ainsi naturellement monitorer la quantité de mètres cubes consommée par tonnage produit ou encore le volume d’eau consommé sur un jour, sur un mois ou sur une année.
Mais un suivi plus précis s’opère aussi en fonction de critères fixés par l’Agence régionale de santé (ARS) lorsque l’eau utilisée jouit du statut d’eau potable. Et en fonction de critères propres à chaque industrie, à chaque usine, même. Ainsi dans l’agroalimentaire, la cosmétique ou la pharmacie, on aura tendance à surveiller tout particulièrement les traces de pesticides dans les eaux. Ou encore l’indice bactériologique. Les usines qui produisent des laits infantiles doivent s’assurer de l’absence de chlorates dans leur eau. Ceux-ci, en effet, ont des effets indésirables sur la santé et sont aujourd’hui proscrits dans ce secteur.
Beaucoup d’autres indicateurs peuvent intéresser l’industrie comme le pH, la turbidité, la température, la conductivité ou la présence de métaux. Certains concernent plus spécifiquement les eaux rejetées ainsi le taux de cyanure ou celui d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ou encore l’étape de production d’eau en elle-même avec l’indice de perte — qui donne, par exemple, une indication en pourcentage de la quantité d’eau perdue entre le pompage dans le forage et la distribution —, le coût par mètre cube distribué — qui va augmenter si le forage ne peut plus assurer son rôle — ou le nombre des opérations de maintenance au regard de celui des opérations de dépannage.
Une fois les indicateurs de performances pertinents pour l’usine identifiés, les KPI — pour Key Performance Indicators —, il devient possible de fixer des objectifs précis. Et pour le distributeur d’eau de prendre des engagements contractuels destinés à améliorer le pilotage du cycle de l’eau dans l’industrie.
Parmi les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés, il faut d’abord chercher du côté du recueil et de la remontée de l’information : monitorer les consommations d’eau par usage et veiller à la fiabilité des capteurs par des opérations de maintenance. Cette information doit ensuite pouvoir être partagée à l’ensemble des parties prenantes. Généralement, cette étape à elle seule permet déjà de réaliser des économies d’eau substantielles. Elles peuvent aller jusqu’à 20 % !
Et ce monitoring permet ensuite de mettre en place des actions adaptées aux différents postes de l’usine. De manière générale, une maintenance assistée par ordinateur peut être envisagée pour optimiser les opérations aussi bien préventives que curatives. D’autres pistes existent pour optimiser les coûts ou la consommation par exemple, au niveau de l’usine de production d’eau, sur la base notamment de l’expérience accumulée par le responsable d’usine, des réglages peuvent permettre de faire baisser la consommation de réactifs pour le traitement de l’eau tout en maintenant le rythme et la qualité de la production. L’ajout d’un variateur de vitesse sur une pompe peut aider à limiter les consommations énergétiques du forage. Au niveau de l’usine de production, plus classiquement, des mousseurs ou des pistolets peuvent être installés sur les tuyaux, pour limiter la consommation d’eau lors de lavages de lignes de production.
Certaines bonnes pratiques restent très spécifiques à un secteur d’activité. Pour les usines qui produisent des laits infantiles, par exemple, il pourrait être conseillé d’utiliser, pour la désinfection, des bouteilles de chlore — qui ne produisent pas de chlorates — plutôt que de l’eau de Javel. Et c’est bien un accompagnement ciblé que les experts de Nijjhuis Saur Industrie France proposent. Avec pour objectif de ne pas seulement jouer un rôle de fournisseur d’eau, mais de devenir un véritable partenaire capable de guider l’industriel dans ses opérations de pilotage du cycle de l’eau.
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