Les performances d’une station d’épuration industrielle dépendent largement de la finesse et de la technicité de son pilotage. En la matière, Saur Industrie mise sur la transparence et la communication. Sur les moyens humains plus que sur la technique. Une stratégie qui porte ses fruits du côté de cette usine de production de jus et boissons sucrées.
Aujourd’hui, le traitement des eaux usées industrielles est une nécessité non seulement réglementaire, mais aussi en termes d’image et de responsabilité environnementale. Et plus encore peut-être pour les fabricants de boissons. L’eau est leur principale matière première. Ils sont donc tout particulièrement sensibles à sa qualité.
D’autant que leurs effluents affichent une réelle tendance à l’irrégularité, que ce soit en termes de débit, de composition ou de concentration en polluants. De quoi complexifier la tâche de ceux qui exploitent ce type d’unité d’épuration.
Pour exemple, la station d’épuration industrielle de ce site de production assure un prétraitement avant rejet vers les installations de la collectivité. Mais les responsables de l’usine rencontraient des difficultés à respecter les seuils — tant en quantité qu’en qualité — établis par une convention de rejet. Et c’est essentiellement pour gagner en transparence qu’ils ont choisi de travailler avec Saur Industrie.
Ainsi Saur Industrie a initié tous les acteurs de la production du site aux grands principes de fonctionnement de la station d’épuration qui trônent à l’entrée de leur usine. L’occasion pour eux de mieux comprendre pourquoi cet outil représente un coût. Comment les gestes qu’ils pratiquent au quotidien peuvent impacter non seulement le fonctionnement de la station, mais aussi l’image de leur usine.
De quoi créer un lien solide et vrai entre exploitant et industriel, permettant d’identifier plus rapidement les pollutions et d’adapter les traitements mis en œuvre du côté de la station. La performance n’est accessible que si le binôme industriel-exploitant vise les mêmes objectifs de transparence et d’optimisations continues.
D’autant que par ailleurs, Saur Industrie s’est appliquée à comprendre le process de production et les effluents associés. Ce travail ne peut se faire qu’avec la collaboration active et constructive des Responsables du site (Environnement, QSE, Direction, Maintenance, Utilités…) pour pouvoir anticiper et améliorer les performances de la station d’épuration industrielle. Identifier d’abord les polluants rejetés par l’usine.
En l’occurrence, pour ce fabricant de boissons fruitées, essentiellement du sucre. Et installer ensuite un monitoring spécifique. Un monitoring visant l’indicateur qui reflète le mieux les pertes de matière première et les pollutions susceptibles d’arriver jusqu’à la station d’épuration industrielle.
Mesurer la teneur en pollution organique (sucre en particulier) dans les eaux arrivant à la station de traitement et disposer des valeurs enregistrées en continu et des alarmes associées permet à toutes et tous de :
Et ce, pour de meilleurs taux de conformité avec la convention de rejets.
Faire remonter cette information en temps réel à la production permet en plus d’améliorer les performances de l’usine.
Cette nouvelle façon plus proactive de gérer la station d’épuration industrielle de cette usine s’accompagne d’une dernière économie nette. Par le passé, le site confiait à un prestataire extérieur le traitement d’une partie de ses rebus. Aujourd’hui, une meilleure connaissance des variations des charges entrant dans l’installation permet de réintégrer ces rebus dans le circuit de traitement interne, à des moments de fonctionnement éligibles à l’ajout de charge. Le tout sans impact économique négatif. Et en permettant même à l’unité de méthanisation d’utiliser de façon beaucoup plus marquée le BIOGAZ vers la chaudière. En effet, l’envoi du biogaz vers la torchère a été diminué de 50 % en faveur de la chaudière eau chaude permettant de réchauffer l’effluent.
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